L'hymne national, La Marseillaise, a été composé en 1792 par le capitaine Rouget de Lisle pour motiver ses soldats contre les armées des souverains européens qui voulaient restaurer le pouvoir de Louis XVI. Cela explique les paroles guerrières de cet hymne qui encourage le peuple révolutionnaire à défendre l'indépendance de la nouvelle nation.
1er couplet Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils et vos compagnes! Refrain: Aux armes, citoyens, Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers des longtemps préparés? (bis) Français, pour nous, ah! quel outrage Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage! 3 Quoi! des cohortes étrangeres Feraient la loi dans nos foyers! Quoi! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers! (bis) Grand Dieu! par des mains enchaînées Nos fronts sous le joug se ploieraient De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées! |
4 Tremblez, tyrans et vous perfides L'opprobre de tous les partis, Tremblez ! vos projets parricides Vont enfin recevoir leurs prix! (bis) Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produit de nouveaux, Contre vous tout prêts a se battre! 5 Français, en guerriers magnanimes, Portez ou retenez vos coups! Epargnez ces tristes victimes, A regret s'armant contre nous. (bis) Mais ces despotes sanguinaires, Mais ces complices de Bouillé, Tous ces tigres qui, sans pitié, Déchirent le sein de leur mère! 6 Amour sacré de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs Liberté, Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs! (bis) Sous nos drapeaux que la victoire Accoure a tes mâles accents, Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire! 7 Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus, Nous y trouverons leur poussiere Et la trace de leurs vertus (bis) Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre |
mgr Hanna Kurasiñska |